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Le Concert du 13 Mai 2007

  • L'affiche

Affiche 13 Mai 2007 Contrastes

  • Les artistes

    Le Duo Contrastes
    [ CONTRASTES n.m. (ital. contrasto, lutte). Opposition entre deux choses qui sont mises en valeur par leur juxtaposition. ]
    Issus tous deux du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris mais avec des itinéraires musicaux différents, Éric Lacrouts, violoniste et Damien Petitjean, percussionniste se retrouvent au sein du prestigieux orchestre de l’Opéra National de Paris. Très rapidement leur conception de la musique les rapproche et forge entre eux une solide complicité. C’est alors qu’ils créent «Contrastes».
    Le duo tient son nom de cette particularité de rapprocher deux instruments à priori éloignés. Cette association, loin de les opposer, renforce le caractère de chacun. Et l’on découvre une réelle complémentarité dans leurs sonorités ainsi que dans leur jeu. Avec une grande rigueur dans leur travail et grâce à leur complicité, ils ont réussi à bâtir une formation solide, d’une grande qualité artistique.
    La musique qu’ils proposent nous fait voyager à travers les univers et les couleurs de plusieurs continents. S’appuyant à la fois sur des œuvres originales et sur des transcriptions, ils travaillent avec les compositeurs sur la création musicale afin de développer encore le répertoire.

    Eric Lacrouts violon
    Eric Lacrouts
    , violon
    Né en 1976, Éric Lacrouts commence ses études musicales dès l’âge de 6 ans aux piano et violon. À l’âge de 15 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de J. Ghestem, R. Pasquier et I. Golan pour y obtenir trois ans plus tard les 1er prix de Violon et de Musique de Chambre. Pendant son cycle de perfectionnement, il profite de l’enseignement de grands maîtres tels qu’Igor Oistrak, Yvry Gitlis, Yair Kless, Hermann Krebbers, Philippe Hirshorn et Joseph Silverstein. En 1997, il remporte le 1 er Prix du « Concours des Avant-Scènes » et reste le seul francophone à atteindre les demi-finales du prestigieux concours Reine Elisabeth.
    Dès lors, il est régulièrement invité à jouer en soliste ou en musique de Chambre entouré de musiciens tels qu’ Y. Gitlis, M. Strauss, R. et B. Pasquier, V. Mendelssohn, R. Oleg, A. Planès, G. Caussé ou R. Pidoux (Théâtre des Champs Elysées, Théâtre du Châtelet, Salle Cortot, Folles journées de Nantes, Festivals des Flâneries de Reims, du Moulin d’Andé...). En 2001, on lui décerne le Prix du Musée Bonnat durant le Festival de l’Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz.
    Très intéressé par la création contemporaine, il collabore avec Damien Petitjean, percussionniste soliste de l’Opéra National de Paris, et de nombreux compositeurs. Il fonde le duo Contrastes au sein duquel ils créent entre autres Le déjeuner de Soleil de Lucien Guérinel sur la scène du théâtre de l’Opéra Garnier en Novembre 2003. Tout récemment, il fait ses débuts en Italie au festival de Ravello en jouant aux côtés de Salvatore Accardo, Bruno Giuranna et Antonio Meneses.
    Membre de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris depuis 1995, Éric Lacrouts y est actuellement Super-soliste.

    Damien Petitjean percussions
    Damien Petitjean
    , percussion
    Après avoir débuté la percussion à 7 ans au Conservatoire de Saint Etienne, Damien Petitjean obtient en 1996 un premier prix à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et poursuit jusqu’en 1998 un cycle de perfectionnement dans la classe de Jacques Delécluse et Jean Geoffroy. Durant cette période, il met à profit le contact de musiciens tels que Keiko Abe, Rainer Seegers, Igor Lesnik ou Emmanuel Séjourné. En 1997, il atteint la finale au Concours International de Munich.
    En 1995, il devient membre du Gustav Mahler Jugendorchester sous la direction de Bernard Haitink et intègre en 1998 l’orchestre de l’Opéra National de Paris.
    Il se produit alors régulièrement en soliste et avec orchestre. Passionné par la musique de chambre, il fonde successivement le quatuor Defcon4 puis le trio Rebonds et participe chaque année à la saison de musique de chambre de l’Opéra National de Paris. En 2003, il crée avec Éric Lacrouts, violoniste, le duo Contrastes. Au sein de ses formations, il participe à de nombreuses créations (R. Liebermann, B. Carlosséma, L. Guérinel, R. Auzet...) et des enregistrements. Parallèlement, il enseigne chaque été avec le trio Rebonds au sein de l’académie de cuivres et percussions Epsival à Limoges. Très attiré par les musiques traditionnelles d’Afrique et du Brésil, il collabore avec Paul Mindy au projet « Musique ensemble », groupe éclectique mêlant des musiciens amateurs et professionnels, et des musiques d’influences afro-brésiliennes et européennes. En 2001, il part au Sénégal travailler avec Thiouna Ndiaye Rose.
  • Le programme
    Anders Koppel, Tarantella
    Astor Piazzolla, Histoire du Tango : Bordel 1900, Café 1930, Night 1960, Concert d'aujourd'hui
    David Jones, Legal Highs
    Bruno Giner, Contours
    K. Bunch, Paraphraséology

    TARANTELLA, Anders KOPPEL
    « Tarantella » pour violon et marimba a été écrit en 1996, inspiré par une danse italienne, la tarentelle. Dans cette pièce, j’ai voulu décrire une scène : une jeune fille marche pieds nus, sous un soleil de plomb, le long de la route poussiéreuse qui sort du village de Taranto. Soudain, elle ressent une vive douleur au pied : elle vient d’être mordue par une tarentule – une araignée dont le venin provoque une transe jusqu’à l’épuisement. Elle se met à danser…

    HISTOIRE DU TANGO, Astor PIAZZOLLA
    BORDEL 1900
    Le tango nait à Buenos Aires en 1882 ; les premiers instruments à le jouer sont la guitare et la flûte. Par la suite s’y ajoutent le piano puis le bandonéon. C’est une musique pleine de grâce et de vivacité : elle donne l’image de la bonne humeur, de la faconde des Françaises, des Italiennes et des Espagnoles qui vivent dans ces bordels, aguichant policiers, marins et mauvais garçons qui leur rendent visite. Le tango est gai.

    CAFÉ 1930
    C’est une autre époque du tango. On cesse de le danser comme en 1900 et on se contente désormais de l’écouter ; il devient plus musical, plus romantique aussi. C’est une transformation radicale : mouvements plus lents, harmonies nouvelles, beaucoup de mélancolie. Les orchestres de tango se composent de deux violons, deux bandonéons, d’un piano et une basse. On chante parfois.

    NIGHT CLUB 1960
    Cette période durant laquelle s’accroissent les échanges internationaux voit une évolution nouvelle : le Brésil et l’Argentine se retrouvent à Buenos Aires. Bossa-nova et nouveau tango, « même combat ». Le public accourt dans les night-clubs pour y écouter sérieusement le nouveau tango. C’est une révolution, un profond bouleversement de certaines formes du vieux tango.

    CONCERT D’AUJOURD’HUI
    La musique de tango rejoint, par certains concepts, la musique nouvelle. Réminiscences de Bartok, Stravinsky et quelques autres sur fond de tango. C’est le tango d’aujourd’hui, le tango de l’avenir…

    Astor PIAZZOLLA naît à Mar del Plata en Argentine le 11 Mars 1921. Son père lui achète son premier bandonéon à l’âge de 8 ans. Très vite, il s’intègre dans les orchestres populaires de tango, notamment celui de Troilo pour lequel il arrangera. Mais il cherche à s’émanciper du tango traditionnel et s’éloigne du maître argentin. Il suit des cours de direction d’orchestre et d’harmonie avec Nadia Boulanger à Paris. Il mêlera le langage traditionnel du tango et l’esthétique symphonique dès 1953 dans Symphonie Buenos Aires. Durant toute sa vie, il montre que la musique de tango n’a besoin ni de danse ni de parole. Il en fait une musique à part entière en y appliquant les formes et techniques musicales normalement vouées à d’autres styles musicaux : fugue, contrepoint, cadence, improvisation. Elle devient musique de films (Tango, l’Exil de Gardel, Sur de Fernando Solas, Famille d’artistes d’Alfredo Arias). Aussi, il crée l’opéra-tango (Maria de Buenos Aires). Il mêle à l’orchestre traditionnel guitare électrique, basse, batterie et travaille le son de façon expérimentale. Il s’éloigne de cette sonorité rock pour se rapprocher plus spécifiquement du jazz en enregistrant avec le saxophoniste Gerry Mulligan. Il meurt le 4 juin 1992 en laissant environ 1000 œuvres.


    LEGAL HIGHS, David JONES
    En trois mouvements, David Jones explore les sensations que procurent des substances aussi répandues que légales : café, menthe et autres douceurs… D’un style classique aux accents jazzy, cette pièce a reçu le Premier Prix au concours de composition Marimolin en 1988..
    Né en 1958, David JONES grandit à Seattle (Washington) où il commence la musique par l’étude de la clarinette l’âge de six ans. Plus tard, il étudie le saxophone et le piano, joue avec le Seattle Youth Symphony, le Seattle Civic Light Opera et divers ensembles avant de se tourner vers la composition. Depuis, sa musique a été jouée à in Paris, New York, Boston, Seattle, St. Paul, Salt Lake City, Nashville, San Antonio, Radford (VA), Keene (NH), Potsdam (NY), au Festival Tanglewood et au New England Music Camp, par le St. Paul Chamber Orchestra (sous la direction de Dennis Russell Davies), le Seattle Symphony Orchestra, le New England Conservatory Symphony Orchestra, et bien d’autres orchestres aux Etats Unis et en Angleterre. Il a reçu le Premier Prix du concours de composition Marimolin (1988), du concours international Horn Society (1986), le concours du St. Paul Chamber Orchestra (1984), et du concours du New Music for Young Ensembles (1979).

    CONTOURS pour violon, marimba et petites percussions (1994), Bruno GINER
    Deux préalables sont à l’origine de l’écriture de cette pièce. D’une part, le matériau harmonique et mélodique est entièrement engendré à partir des quatre premières mesures de l’Intermedio alla ciaccona pour violon seul de Brian Ferneyhough, et, d’autre part, seuls des instruments de percussions en bois sont utilisés (marimba, tambour de bois décatonal, wood shimes, wood blocks, guiro, claves, maracas et castagnettes). Après une longue introduction de violon simplement ponctuée par de brèves incrustations de claves et de wood shimes, plusieurs variations et extrapolations du matériau initial s’enchaînent et se juxtaposent. D’une pensée essentiellement spéculative, naissent différentes figures ou textures musicales, couleurs et jeux de timbres variés aptes à dévoiler quelques complémentarités possibles entre deux instruments de natures très différentes.
    Créée le 10 juin 1995 à Paris, salle Pleyel, l’œuvre est dédiée à Jean Geoffroy et à Franck Della Valle.
    Après des études musicales à Toulouse, Perpignan, et Barcelone, Bruno GINER a étudié la composition instrumentale et électroacoustique, principalement auprès d’Ivo Malec, Brian Ferneyhough et Luis De Pablo. Jouées dans de nombreux festivals français et internationaux (Paris, Lyon, Amsterdam, Genève, Bâle, Lucerne, Barcelone, Saragosse, Caracas, Odessa, Taïwan, Vancouver…), ses œuvres font régulièrement l’objet de commandes et sont interprétées par différents ensembles de musique contemporaine (Aleph, Sic, Fa, L’instant donné, Grame, Motus, L’ensemble Intercontemporain, le Quatuor Arditti, Klangheimlich, Frullato, Xasax, Ars Nova Nürnberg, Ixtla, etc). Parmi ses dernières œuvres, citons "Nous étions, nous sommes, nous serons", cantate profane électronique, Paraphrase sur « Guernica » de Paul Dessau pour clarinette, violoncelle, piano et percussions, TCP 17 pour harpe, guitare et mandoline, Clameurs, concertino pour deux percussions et ensemble à vents. Parallèlement à ses activités compositionnelles, Bruno Giner a régulièrement collaboré à différentes revues musicales, encyclopédies ou labels discographiques (The New Grove, La Lettre du Musicien, Les cahiers du CIREM, Musica falsa, Motus, etc). Par ailleurs, il signe trois livres : Musique contemporaine : le second vingtième siècle (Editions Durand, 2000), Toute la musique ? (Editions Autrement Junior, 2003), De Weimar à Thérésine. 1933-1945 : l’épuration musicale (Editions Van de Velde, 2006). En 1998, Bruno Giner a reçu le Prix Hervé Dugardin décerné par la SACEM pour l’ensemble de son œuvre.

  • Le lieu
    Salle Val de l'Isle, 12 rue de l'Isle à Troyes

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