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- Les artistes
Daria Fadeeva, piano
D’origine biélorusse, Daria Fadeeva s’installe en France en 1991 et entre à 15 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en classe de piano. Après un cursus complet en piano (classe de Gérard Frémy et Cyril Huvé), pianoforte (classe de Patrick Cohen) et musique de chambre (classe de Pierre-Laurent Aimard), elle suit au CNSMDP les cycles de perfectionnement de piano et de pianoforte, ainsi que la Formation supérieur à l’enseignement.Lauréate de nombreux concours, Daria Fadeeva se produit régulièrement en récital, en musique de chambre et en orchestre en France, mais également en Allemagne, Pologne, Biélorussie, Italie, Espagne, Etats-Unis. Elle a réalisé des enregistrements pour France Musique, Radio Classique et la chaîne TV Mezzo. En 2007 elle a enregistré un CD sur clavicorde, piano et pianofortes de plusieurs époques dans la collection « Jeunes solistes » du CNSMDP- Fondation Meyer.
Pour ses études elle a été soutenue par la « Yamaha Piano Foundation of Europe», le fonds Tarazzi, le fonds Vasso-Devetzi, « Musique et Danse de Poitou-Charentes », le Mécénat Musical Société Générale, le fonds Meyer, ainsi que l’ADAMI.
Musicienne singulière et polyvalente, elle pratique également depuis plusieurs années la musique ancienne en tant que violoniste et altiste dans divers orchestres et ensembles baroques. Actuellement, parallèlement à son activité de concertiste en France et à l’étranger, elle suit le cursus de Master en violon baroque dans la classe de François Fernandez au CNSMDP.
Ce parcours original lui permet de côtoyer régulièrement des interprètes exceptionnels d’horizons très divers, tels Kenneth Weiss, Paul Badura-Skoda, David Stern, William Christie, Benoît Haller, Patrick Cohën-Akenine, Vladimir Krainev, Lev Naumov, pour n’en citer que quelques-uns.
Titulaire du Certificat d’Aptitude de professeur de piano, Daria Fadeeva est régulièrement invitée au CNSMDP pour dispenser des cours et mener différents projets autours du pianoforte. Elle a également réalisé en 2006-07, sur l'invitation de l'Ambassade de France en Biélorussie, plusieurs projets pédagogiques consacrés à la musique française au Collège musical et à l'Académie nationale de musique de Belarus.
le Quintette Monsolo
Une formation rare de quintette à cordes avec contrebasse. Formé en 2005 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, cette jeune formation suit des conseils de grands musiciens comme Jens McManama, le ‘Maggini Quartet’, Jean Mouillère, Michel Strauss, Alain Meunier. Le Quintette Monsolo se produit régulièrement en France (Troyes, Paris (entre autre dans le grand salon des Invalides), Dieppe, Etretat, Illzach, etc) et est également invité pour faire des concerts au Royaume-Uni (Surrey, Wellington) et en Espagne (Palma de Mallorca). Le Quintette Monsolo a obtenu la bourse Spedidam ainsi que le prix de musique contemporaine lors du concours Forum Musical de Normandie 2006. En 2007, le quintette participe à l’émission « dans la cour des grands » en compagnie du tromboniste Nicolas Moutier. Leur répertoire est enrichit -grâce à une recherche approfondie- d ’oeuvres rares, d’arrangements (réalisés par les membres du quintette) et de créations originales, plusieurs compositeurs ayant montré leur volonté d’écrire pour le Quintette Monsolo, comme Alain Weber qui a composé spécialement pour eux «chants d’offrande obscure » en 2006.
Samika Honda, violon
Sylvain Durantel, alto
Nicolas Defranoux, violoncelle
Rémy Yulzari, contrebasse
- Le programme
Franz Schubert (1797-1828)
Sonate "Arpeggione" en la mineur, D. 821
Allegro moderato
Quintette "La Truite" en la majeur, D. 667
1. Allegro vivace
2. Andante
3. Scherzo - Trio
4. Thème, Variations
5. Allegro guisto
Contemporaine du Quatuor La Jeune fille et la mort, la Sonate Arpeggione a été écrite à Vienne en novembre 1824. Il s’agit probablement d’une commande de Vincenz Schuster, guitariste passionné par cet instrument, dont on ne compte aujourd’hui qu’une douzaine d’exemplaires dans le monde. L’arpeggione est un instrument à archet, dont les six cordes sont accordées comme une guitare, d’où sont appellation de guitare d’amour.
De nos jours cette sonate est essentiellement jouée au violoncelle ou à l’alto. L’ Allegro moderato que nous jouons ce soir en est le premier mouvement.
Le Quintette La Truite est destiné à un effectif pour le moins original : piano, violon, alto, violoncelle, et contrebasse. L’œuvre a été écrite pour Sylvester Paumgartner, violoncelliste amateur, en automne 1819, après un séjour à Steyr, peu avant l’ébauche de la Messe en la bémol majeur et de la Huitième Symphonie.
Le premier Allegro vivace est coloré et innovant, avec ses brusques changements de tonalité. L’Andante suivant, en fa majeur, possède une structure très originale : deux parties symétriques, l’une étant transposée de l’autre. Il est plus douloureux que le premier, notamment durant le chant de l’alto et du violoncelle. Le Scherzo Presto est plus traditionnel dans sa vigueur de marche joyeuse, avec un trio qui annonce le dialogue des variations. Celles-ci ont pour thème le lied die Forelle. On retrouve régulièrement un motif musical représentant une truite faisant des bonds à la surface de l’eau. Les variations ne déforment pas le thème original, mais modifient plutôt la manière de le décorer. Comme le second mouvement, le Finale Allegro giusto est en deux parties symétriques. Il reprend des éléments du premier mouvement comme pour résumer cette œuvre toute en allégresse.
- Le lieu
Salle Val de l'Isle, 12 rue de l'Isle à Troyes
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